SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QUE MME X... A ETE VICTIME D'UN ACCIDENT DU TRAVAIL, LE 11 OCTOBRE 1977, EN AYANT SA MAIN PRISE DANS LA MACHINE OU ELLE TRAVAILLAIT ;
QU'IL EST FAIT GRIEF A LA DECISION ATTAQUEE D'AVOIR RETENU UNE FAUTE INEXCUSABLE DE L'EMPLOYEUR, AU MOTIF QUE LA MACHINE ETAIT DEPOURVUE DE SON SYSTEME DE SECURITE, ALORS QU'IL RESULTAIT DES CONSTATATIONS DE L'ARRET QUE LES IMPRUDENCES DE LA VICTIME, OUVRIERE EXPERIMENTEE, QUI N'IGNORAIT PAS LES DANGERS DECOULANT DE LA MISE EN MARCHE DES ROULEAUX, AVAIENT CONTRIBUE A LA REALISATION DU DOMMAGE, DE TELLE SORTE QUE LA NEGLIGENCE CARACTERISEE DU CONTREMAITRE, SANS ELLES, AURAIT PU N'AVOIR AUCUNE CONSEQUENCE ET SE TROUVAIT ATTENUEE PAR LA FAUTE DE LA VICTIME ;
MAIS ATTENDU QU'IL RESULTE DES ENONCIATIONS DES JUGES DU FOND QUE LA CAUSE DETERMINANTE DE L'ACCIDENT EST DUE A L'EMPLOI D'UNE MACHINE DEPOURVUE MOMENTANEMENT DE CERTAINS SYSTEMES DE SECURITE DESTINES A PALLIER LES EVENTUELLES IMPRUDENCES DU TRAVAILLEUR ;
QU'ILS ONT AINSI LEGALEMENT JUSTIFIE LEUR DECISION ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 10 DECEMBRE 1980 PAR LA COUR D'APPEL DE LYON.
