SUR LE MOYEN UNIQUE, PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES L 122-14-3 DU CODE DU TRAVAIL ET 455 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE, ATTENDU QUE DAME X..., EMBAUCHEE LE 1ER SEPTEMBRE 1975 PAR LA SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE DIMAT, EN QUALITE DE COMPTABLE, A ETE LICENCIEE LE 26 JANVIER 1979, SANS PREAVIS, AU MOTIF QU'ELLE AVAIT REFUSE D'ACCOMPLIR EN SUS DE SON TRAVAIL, CELUI DE SECRETAIRE FACTURIERE HABITUELLEMENT EFFECTUE PAR UNE AUTRE EMPLOYEE EN CONGE DE MATERNITE ;
ATTENDU QUE LA SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITEE DIMAT FAIT GRIEF A L'ARRET CONFIRMATIF ATTAQUE D'AVOIR CONSIDERE QUE LE LICENCIEMENT DE DAME X... ETAIT DEPOURVU DE CAUSE REELLE ET SERIEUSE SANS AVOIR EXAMINE LE MOTIF SELON LEQUEL ELLE N'AVAIT PAS LES MOYENS FINANCIERS D'EMBAUCHER UNE AUTRE SECRETAIRE POUR REMPLACER CELLE QUI ETAIT EN CONGE NI REPONDRE AUX CONCLUSIONS SOUTENANT QUE LE REFUS DE DAME X... D'EXECUTER UN TRAVAIL POUR LEQUEL ELLE NE POUVAIT FINANCIEREMENT ENGAGER UNE AUTRE EMPLOYEE LA METTAIT DANS L'OBLIGATION DE LA LICENCIER ET QUE DAME X..., QUI EFFECTUAIT A LA FOIS DE LA COMPTABILITE ET DU SECRETARIAT ET AVAIT D'AILLEURS FAIT FIGURER SUR SES FICHES DE PAIE LA MENTION SECRETAIRE COMPTABLE POUVAIT EFFECTUER MOMENTANEMENT LES TACHES QUI LUI ETAIENT DEMANDEES SANS SURCROIT DE TRAVAIL PUISQUE SES HORAIRES N'ETAIENT PAS MODIFIES ;
MAIS ATTENDU QUE LES JUGES DU FOND ONT ESTIME QUE DAME X... N'AVAIT PAS COMMIS DE FAUTE EN REFUSANT D'ASSUMER PENDANT UNE LONGUE PERIODE DES TRAVAUX SUPPLEMENTAIRES QU'ELLE APPARAISSAIT NE POUVOIR EFFECTUER DANS DE BONNES CONDITIONS ;
QUE LA COUR D'APPEL, QUI N'ETAIT PAS TENUE DE SUIVRE LES PARTIES DANS LE DETAIL DE LEUR ARGUMENTATION, A AINSI JUSTIFIE SA DECISION ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 13 MAI 1980 PAR LA COUR D'APPEL DE POITIERS ;
