VU L'ARRET DU 18 JUIN 1975 PAR LEQUEL LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE, A REJETE, D'UNE PART, LES PREMIER ET QUATRIEME MOYENS AINSI QUE LA PREMIERE BRANCHE DU DEUXIEME MOYEN DU POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 4 DECEMBRE 1973 PAR LA COUR D'APPEL DE DIJON DANS LE LITIGE QUI OPPOSE LE MINISTRE DES ARMEES A DAME Y... ET, D'AUTRE PART, AVANT DIRE DROIT SUR LE SURPLUS DU POURVOI, A SAISI LE TRIBUNAL DES CONFLITS ;
SUR LA SECONDE BRANCHE DU DEUXIEME MOYEN ET LE TROISIEME MOYEN REUNIS : VU LA LOI DES 16-24 AOUT 1790 ;
ATTENDU QU'A L'OCCASION DU RECOURS QU'ELLE AVAIT FORME CONTRE UNE DECISION DU MINISTRE D'ETAT CHARGE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCERNANT L'INDEMNISATION D'UN ACCIDENT DE TRAJET DONT ELLE AVAIT ETE VICTIME LE 6 FEVRIER 1969 ET LA PRISE EN CHARGE DES CONSEQUENCES D'UNE SYNCOPE QUI LUI ETAIT SURVENUE LE 12 DECEMBRE 1970, DAME PERRARD X... A L'HOPITAL MILITAIRE DE DIJON A DEMANDE EN OUTRE A LA JURIDICTION DU CONTENTIEUX GENERAL DE LA SECURITE SOCIALE DE SE PRONONCER SUR SON APTITUDE A REPRENDRE, A PARTIR DU 20 NOVEMBRE 1971, SON ACTIVITE DANS LEDIT HOPITAL ;
QUE LA COUR D'APPEL S'ETAIT RECONNUE COMPETENTE POUR STATUER EGALEMENT SUR CE CHEF DE LA DEMANDE ET AVAIT ORDONNE UNE EXPERTISE TECHNIQUE POUR DETERMINER TANT LE TAUX DE L'INCAPACITE PERMANENTE PARTIELLE EN RELATION AVEC L'ACCIDENT QUE L'APTITUDE DE L'INTERESSEE A REPRENDRE SON TRAVAIL OU TOUTE AUTRE ACTIVITE ;
ATTENDU QUE LE TRIBUNAL DES CONFLITS AUQUEL LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE, AVAIT RENVOYE LE SOIN DE SE PRONONCER SUR LA COMPETENCE A DECIDE QUE LES JURIDICTIONS DE L'ORDRE ADMINISTRATIF ETAIENT SEULES COMPETENTES POUR STATUER SUR L'APTITUDE DE DAME Y... A EXERCER SON EMPLOI ;
QU'IL S'ENSUIT QUE LA COUR D'APPEL A VIOLE LE TEXTE SUSVISE ;
PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES LE 4 DECEMBRE 1973 PAR LA COUR D'APPEL DE DIJON ;
REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LEDIT ARRET ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COUR D'APPEL DE BESANCON.
