SUR LE MOYEN UNIQUE : VU L'ARTICLE 434 DU CODE DE LA SECURITE SOCIALE ET LE DECRET N° 56 - 284 DU 9 MARS 1956 COMPLETANT LE DECRET N° 46 - 1834 DU 20 AOUT 1946 MODIFIE, FIXANT LES CONDITIONS D'AUTORISATION DES ETABLISSEMENTS PRIVES DE CURE ET PREVENTION POUR LES SOINS AUX ASSURES SOCIAUX ;
ATTENDU QUE SI, SELON LE PREMIER DE CES TEXTES, LA CAISSE PRIMAIRE DE SECURITE SOCIALE SUPPORTE D'UNE FACON GENERALE LA CHARGE DES FRAIS NECESSITES PAR LE TRAITEMENT DE LA VICTIME D'UN ACCIDENT DU TRAVAIL, IL RESULTE DE L'ANNEXE I ET DE L'ARTICLE 11 DE L'ANNEXE VIII DU DEUXIEME NOTAMMENT QUE LE REGLEMENT INTERIEUR DE L'ETABLISSEMENT DE SOINS PRIVES AGREE POUR DONNER DES SOINS AUX ASSURES SOCIAUX DOIT MENTIONNER TOUS LES ELEMENTS COMPRIS DANS LES PRIX DE JOURNEE ET, S'IL Y A LIEU, FIXER LES DIVERS SUPPLEMENTS PRATIQUES ;
QUE LES TARIFS DOIVENT ETRE COMMUNIQUES A L'ASSURE SOCIAL PREALABLEMENT A SON ADMISSION DANS L'ETABLISSEMENT ET, EN OUTRE, QUE CHAQUE MAISON DE SANTE CHIRURGICALE DOIT POSSEDER AU MOINS UNE INSTALLATION DE RADIOLOGIE PERMETTANT LA PRISE DE FILMS RADIOGRAPHIQUES ;
ATTENDU QUE DAME X... A ETE VICTIME, LE 8 AOUT 1972, D'UN ACCIDENT DU TRAVAIL A LA SUITE DUQUEL ELLE A DU ENTRER DANS UNE CLINIQUE DE BOURGES ;
QUE, LE 15 SEPTEMBRE SUIVANT, ELLE A, SUR PRESCRIPTION MEDICALE, ETE TRANSPORTEE EN AMBULANCE AU CABINET D'UN MEDECIN SPECIALISTE DE LA MEME VILLE AFIN DE SUBIR UNE RADIOGRAPHIE ET RAMENEE ENSUITE A LA CLINIQUE PAR LA MEME AMBULANCE ;
QUE LA DECISION ATTAQUEE A CONDAMNE LA CAISSE PRIMAIRE D'ASSURANCE MALADIE DU CHER A REMBOURSER LES FRAIS ENGAGES PAR LA VICTIME A CETTE OCCASION, AU MOTIF QU'IL N'ETAIT PAS CONTESTABLE QUE SON ETAT NECESSITAIT UN TRANSPORT EN AMBULANCE POUR SE RENDRE DE LA CLINIQUE AU CABINET DU RADIOLOGUE ET POUR EN REVENIR ET QUE SI CES FRAIS AURAIENT DU ETRE SUPPORTES PAR LA CLINIQUE C'ETAIT A LA CAISSE DE LUI EN RECLAMER LE REMBOURSEMENT ;
QU'EN STATUANT AINSI, ALORS, D'UNE PART, QUE LE PRIX DE JOURNEE PRIS EN CHARGE PAR LA CAISSE PRIMAIRE COUVRAIT TOUS LES FRAIS D'HOSPITALISATION DE DAME X..., QUI, VICTIME D'UN ACCIDENT DU TRAVAIL, N'AVAIT PAS A EN FAIRE L'AVANCE, ALORS, D'AUTRE PART, QU'AUCUN TEXTE NE PREVOIT LA COUVERTURE DISTINCTE DE FRAIS DE TRANSPORT EXPOSES EN COURS DE TRAITEMENT, D'AUTANT PLUS QU'IL AURAIT DU EXISTER REGLEMENTAIREMENT SUR PLACE UNE INSTALLATION DE RADIOLOGIE ET ALORS ENFIN QUE CE N'ETAIT PAS A LA CAISSE DE RECLAMER LE REMBOURSEMENT DESDITS FRAIS A LA CLINIQUE CHOISIE PAR DAME X..., LA COMMISSION DE PREMIERE INSTANCE A FAIT UNE FAUSSE APPLICATION DES TEXTES SUSVISES ;
PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE LA DECISION RENDUE ENTRE LES PARTIES LE 23 NOVEMBRE 1973 PAR LA COMMISSION DE PREMIERE INSTANCE DU CHER ;
REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LADITE DECISION ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COMMISSION DE PREMIERE INSTANCE DE LA NIEVRE.
