Vu la requête, enregistrée le 25 juillet 2000 au greffe de la cour, présentée pour M. X... X, élisant domicile ... par la SCP d'avocats François et Gillet ; M. X demande à la cour :
1°) d'annuler le jugement n° 972248 en date du 28 mars 2000 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision du 13 décembre 1996 de la commission départementale d'aménagement foncier de Seine-et-Marne statuant sur sa réclamation relative au remembrement de la commune de Noisy-sur-École ;
2°) d'annuler pour excès de pouvoir cette décision ;
3°) à titre subsidiaire, de nommer un expert agricole pour vérifier l'équivalence en valeur de productivité réelle des apports et des attributions du requérant ;
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Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code rural ;
Vu le code de justice administrative ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 9 septembre 2004 :
- le rapport de Mme Giraudon, premier conseiller,
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- et les conclusions de M. Bachini, commissaire du gouvernement ;
Considérant que M. X fait appel du jugement en date du 28 mars 2000 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision en date du 13 décembre 1996 de la commission départementale d'aménagement foncier de Seine-et-Marne statuant sur sa réclamation relative à ses biens dans le remembrement de la commune de Noisy-sur-École ;
Considérant, en premier lieu, que la décision de la commission départementale d'aménagement foncier se substituant à celle de la commission communale, le moyen tiré de l'irrégularité de la composition de cette dernière commission est inopérant ;
Considérant, en deuxième lieu, que si M. X fait valoir qu'avant le remembrement ses terres étaient regroupées et qu'il subit à présent un allongement de parcours, il ressort des pièces du dossier que ces moyens n'ont pas été soulevés devant la commission départementale lors de sa séance du 13 décembre 1996 ; que, par suite, ces moyens ne sont pas recevables devant le juge administratif ;
Considérant, enfin, que si M. X soutient qu'une de ses parcelles d'apport a fait l'objet d'un déclassement, il ressort des pièces du dossier que la parcelle en cause appartenait à un autre propriétaire ; que, par suite, ce moyen doit être écarté ;
Considérant qu'il résulte de ce qui précède, sans qu'il soit besoin d'ordonner l'expertise sollicitée, que M. X n'est pas fondé à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande ;
DECIDE :
Article 1er : La requête de M. X est rejetée.
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N° 00PA02331