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19/04/2001 | FRANCE | N°00NT00105

France | France, Cour administrative d'appel de Nantes, 3e chambre, 19 avril 2001, 00NT00105


Vu, enregistrée au greffe de la Cour le 25 janvier 2000, la requête présentée pour Mme X... Zohra, demeurant ..., par Me Y..., avocat au barreau de Bordeaux ;
Mme X... demande que la Cour :
1 ) annule le jugement n 98-2575 du 4 novembre 1999 par lequel le Tribunal administratif de Nantes a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision en date du 20 octobre 1997 du ministre de l'emploi et de la solidarité ajournant à deux ans sa demande de réintégration dans la nationalité française, ensemble la décision du 20 mars 1998 rejetant son recours gracieux ;
2 ) ann

ule pour excès de pouvoir les décisions du 20 octobre 1997 et du 20 ma...

Vu, enregistrée au greffe de la Cour le 25 janvier 2000, la requête présentée pour Mme X... Zohra, demeurant ..., par Me Y..., avocat au barreau de Bordeaux ;
Mme X... demande que la Cour :
1 ) annule le jugement n 98-2575 du 4 novembre 1999 par lequel le Tribunal administratif de Nantes a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision en date du 20 octobre 1997 du ministre de l'emploi et de la solidarité ajournant à deux ans sa demande de réintégration dans la nationalité française, ensemble la décision du 20 mars 1998 rejetant son recours gracieux ;
2 ) annule pour excès de pouvoir les décisions du 20 octobre 1997 et du 20 mars 1998 ;
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code civil ;
Vu le code de justice administrative ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 22 mars 2001 :
- le rapport de M. LEMAI, président,
- et les conclusions de M. PEANO, commissaire du gouvernement ;

Considérant que par la décision du 20 octobre 1997, confirmée sur recours gracieux le 20 mars 1998, le ministre de l'emploi et de la solidarité a ajourné à deux ans la demande de réintégration dans la nationalité française présentée par Mme Zohra X..., de nationalité algérienne, au motif que l'intéressée exerçait une activité salariée à temps partiel qui ne lui procurait pas des revenus suffisants ;
Considérant qu'il ressort des pièces du dossier qu'à la date du 20 octobre 1997, Mme X... était employée à mi-temps comme agent d'entretien par le CHU de Bordeaux dans le cadre d'un contrat emploi-solidarité qui lui procurait des ressources insuffisantes pour subvenir à ses besoins ; que si elle a versé au dossier un contrat à durée indéterminée en date du 2 mai 1998 pour un engagement en qualité de femme de ménage à temps partiel, ce contrat est, en tout état de cause, postérieur à la décision de rejet du recours gracieux ; que, dans ces conditions, le ministre a pu, sans commettre d'erreur de fait ni d'erreur manifeste d'appréciation, estimer opportun d'ajourner la demande de Mme X... pour le motif susmentionné ;
Considérant qu'il résulte de ce qui précède que Mme X... n'est pas fondée à se plaindre de ce que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif a rejeté sa demande ;
Article 1er : La requête de Mme X... est rejetée.
Article 2 : Le présent arrêt sera notifié à Mme X... et au ministre de l'emploi et de la solidarité.


Synthèse
Tribunal : Cour administrative d'appel de Nantes
Formation : 3e chambre
Numéro d'arrêt : 00NT00105
Date de la décision : 19/04/2001
Type d'affaire : Administrative

Analyses

26-01-01-025 DROITS CIVILS ET INDIVIDUELS - ETAT DES PERSONNES - NATIONALITE - REINTEGRATION DANS LA NATIONALITE


Composition du Tribunal
Rapporteur ?: M. LEMAI
Rapporteur public ?: M. PEANO

Origine de la décision
Date de l'import : 02/07/2015
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;cour.administrative.appel.nantes;arret;2001-04-19;00nt00105 ?
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