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28/05/2008 | FRANCE | N°07-18518

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 1, 28 mai 2008, 07-18518


LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

Sur le moyen du mémoire complémentaire :

Vu la loi des 16-24 août 1790 et le décret du 16 fructidor an III ;

Attendu qu'à la suite de la suspension, par ordonnance du juge des référés du tribunal administratif d'Orléans du 2 mai 2007, de l'exécution de la décision du 15 mars 2007 par laquelle la commission départementale d'équipement commercial du Cher a autorisé la société Samdis à créer un supermarché d'une surface de vente de 1 800 m² et deux boutiques de 90 m² sur le ter

ritoire de la commune de Saint-Amand-Montrond, l'arrêt attaqué a accueilli la demande de...

LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

Sur le moyen du mémoire complémentaire :

Vu la loi des 16-24 août 1790 et le décret du 16 fructidor an III ;

Attendu qu'à la suite de la suspension, par ordonnance du juge des référés du tribunal administratif d'Orléans du 2 mai 2007, de l'exécution de la décision du 15 mars 2007 par laquelle la commission départementale d'équipement commercial du Cher a autorisé la société Samdis à créer un supermarché d'une surface de vente de 1 800 m² et deux boutiques de 90 m² sur le territoire de la commune de Saint-Amand-Montrond, l'arrêt attaqué a accueilli la demande des sociétés CSF et Aineco tendant à la fermeture du magasin sous astreinte ;

Attendu que le Conseil d'Etat ayant annulé, par arrêt du 19 octobre 2007, l'ordonnance du 2 mai 2007 du juge des référés du tribunal administratif d'Orléans, l'autorisation délivrée au titre de la législation sur l'équipement commercial du 15 mars 2007 a retrouvé son effet, de sorte que l'arrêt attaqué est privé de fondement juridique ;

PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres moyens :

CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 16 août 2007, entre les parties, par la cour d'appel de Bourges ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Bourges, autrement composée ;

Condamne les sociétés CSF et Aineco aux dépens ;

Vu l'article 700 du code de procédure civile, rejette la demande de la société Samdis ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt cassé ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du vingt-huit mai deux mille huit.

Le conseiller referendaire rapporteur le president

Le greffier de chambre


Synthèse
Formation : Chambre civile 1
Numéro d'arrêt : 07-18518
Date de la décision : 28/05/2008
Sens de l'arrêt : Cassation
Type d'affaire : Civile

Références :

Décision attaquée : Cour d'appel de Bourges, 16 août 2007


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 1re, 28 mai. 2008, pourvoi n°07-18518


Composition du Tribunal
Président : M. Pluyette (conseiller doyen faisant fonction de président)
Avocat(s) : Me Odent, SCP Choucroy, Gadiou et Chevallier, SCP Waquet, Farge et Hazan

Origine de la décision
Date de l'import : 15/09/2022
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:2008:07.18518
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