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02/10/1980 | FRANCE | N°79-12634

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 2, 02 octobre 1980, 79-12634


SUR LE PREMIER MOYEN EN SA PREMIERE BRANCHE :

VU L'ARTICLE 242 DU CODE CIVIL ;

ATTENDU QUE L'INTRODUCTION DE LA DEMANDE EN DIVORCE NE CONFERE PAS AUX EPOUX X... DANS LES LIENS DU MARIAGE UNE IMMUNITE DESTITUANT DE LEURS EFFETS NORMAUX LES OFFENSES DONT ILS PEUVENT SE RENDRE COUPABLES L'UN ENVERS L'AUTRE ; ATTENDU QUE POUR REJETER LA DEMANDE EN DIVORCE DE B. L'ARRET INFIRMATIF ATTAQUE, APRES AVOIR ECARTE CERTAINS FAITS COMME INSUFFISAMMENT GRAVES, REFUSE D'EXAMINER UN FAIT EXPRESSEMENT INVOQUE DANS LES CONCLUSIONS ET ATTESTE PAR UN TEMOIN, PUIS L'ECARTE EN SE BORNANT A ENONCER QUE

CE FAIT ETAIT POSTERIEUR A L'ORDONNANCE DE NON CONCILIATIO...

SUR LE PREMIER MOYEN EN SA PREMIERE BRANCHE :

VU L'ARTICLE 242 DU CODE CIVIL ;

ATTENDU QUE L'INTRODUCTION DE LA DEMANDE EN DIVORCE NE CONFERE PAS AUX EPOUX X... DANS LES LIENS DU MARIAGE UNE IMMUNITE DESTITUANT DE LEURS EFFETS NORMAUX LES OFFENSES DONT ILS PEUVENT SE RENDRE COUPABLES L'UN ENVERS L'AUTRE ; ATTENDU QUE POUR REJETER LA DEMANDE EN DIVORCE DE B. L'ARRET INFIRMATIF ATTAQUE, APRES AVOIR ECARTE CERTAINS FAITS COMME INSUFFISAMMENT GRAVES, REFUSE D'EXAMINER UN FAIT EXPRESSEMENT INVOQUE DANS LES CONCLUSIONS ET ATTESTE PAR UN TEMOIN, PUIS L'ECARTE EN SE BORNANT A ENONCER QUE CE FAIT ETAIT POSTERIEUR A L'ORDONNANCE DE NON CONCILIATION ; EN QUOI, LA COUR D'APPEL A VIOLE LE TEXTE SUSVISE ;

PAR CES MOTIFS, ET SANS QU'IL Y AIT LIEU D'EXAMINER LES AUTRES BRANCHES DU MOYEN NI LE SECOND MOYEN :

CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES LE 15 MARS 1979 PAR LA COUR D'APPEL DE RIOM ; REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LEDIT ARRET ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COUR D'APPEL DE LYON.


Synthèse
Formation : Chambre civile 2
Numéro d'arrêt : 79-12634
Date de la décision : 02/10/1980
Sens de l'arrêt : Cassation
Type d'affaire : Civile

Analyses

DIVORCE SEPARATION DE CORPS - Divorce pour faute - Faits constitutifs - Faits postérieurs à l'introduction de la demande.

L'introduction de la demande en divorce ne confère pas aux époux encore dans les liens du mariage une immunité destituant de leurs effets normaux les offenses dont ils peuvent se rendre coupables l'un envers l'autre. Un fait postérieur à l'ordonnance de non conciliation doit donc être examiné.


Références :

Code civil 242 CASSATION

Décision attaquée : Cour d'appel Riom (Chambre civile 2), 15 mars 1979

CF. Cour de Cassation (Chambre civile 2) 1977-02-02 Bulletin 1977 II N. 23 (2) p.18 (CASSATION) et l'arrêt cité


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 2e, 02 oct. 1980, pourvoi n°79-12634, Bull. civ. des arrêts Cour de Cassation Civ. 2e N. 192
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles des arrêts Cour de Cassation Civ. 2e N. 192

Composition du Tribunal
Président : Pdt M. Bel
Avocat général : Av.Gén. M. Bouyssic
Rapporteur ?: Rpr Mme Théodore
Avocat(s) : Av. Demandeur : M. Cossa

Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1980:79.12634
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