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09/01/1980 | FRANCE | N°78-13720

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 3, 09 janvier 1980, 78-13720


SUR LE MOYEN UNIQUE :

VU L'ARTICLE 1183 DU CODE CIVIL ;

ATTENDU QU'EN VERTU DE CE TEXTE LA CONDITION RESOLUTOIRE, LORSQU'ELLE S'ACCOMPLIT, OPERE, SAUF STIPULATION CONTRAIRE DES PARTIES, LA REVOCATION DE L'OBLIGATION SANS MISE EN DEMEURE PREALABLE ;

ATTENDU QUE POUR DECLARER PARFAITE LA VENTE CONSENTIE PAR DAME X... A SARFATI L'ARRET RETIENT QUE LA CONDITION RESOLUTOIRE INSEREE DANS LA CONVENTION NE S'ETAIT PAS ACCOMPLIE FAUTE D'UNE MISE EN DEMEURE PREALABLE DE L'ACQUEREUR PAR LA VENDERESSE ; QU'EN STATUANT AINSI LA COUR D'APPEL A VIOLE LE TEXTE SUSVISE ;

PAR CRS MOT

IFS :

CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES LE 29 MARS 1978 ...

SUR LE MOYEN UNIQUE :

VU L'ARTICLE 1183 DU CODE CIVIL ;

ATTENDU QU'EN VERTU DE CE TEXTE LA CONDITION RESOLUTOIRE, LORSQU'ELLE S'ACCOMPLIT, OPERE, SAUF STIPULATION CONTRAIRE DES PARTIES, LA REVOCATION DE L'OBLIGATION SANS MISE EN DEMEURE PREALABLE ;

ATTENDU QUE POUR DECLARER PARFAITE LA VENTE CONSENTIE PAR DAME X... A SARFATI L'ARRET RETIENT QUE LA CONDITION RESOLUTOIRE INSEREE DANS LA CONVENTION NE S'ETAIT PAS ACCOMPLIE FAUTE D'UNE MISE EN DEMEURE PREALABLE DE L'ACQUEREUR PAR LA VENDERESSE ; QU'EN STATUANT AINSI LA COUR D'APPEL A VIOLE LE TEXTE SUSVISE ;

PAR CRS MOTIFS :

CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES LE 29 MARS 1978 PAR LA COUR D'APPEL D'AIX-EN-PROVENCE ; REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LEDIT ARRET ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COUR D'APPEL DE NIMES.


Synthèse
Formation : Chambre civile 3
Numéro d'arrêt : 78-13720
Date de la décision : 09/01/1980
Sens de l'arrêt : Cassation
Type d'affaire : Civile

Analyses

VENTE - Modalités - Condition résolutoire - Mise en demeure préalable (non).

* CONTRATS ET OBLIGATIONS - Modalités - Conditions - Condition résolutoire - Mise en demeure préalable (non) - Vente.

Viole l'article 1183 du Code civil, l'arrêt qui, pour déclarer une vente parfaite, retient que la condition résolutoire insérée dans la convention ne s'était pas accomplie faute d'une mise en demeure préalable de l'acquéreur par la venderesse.


Références :

Code civil 1183 CASSATION

Décision attaquée : Cour d'appel Aix-en-Provence (Chambre civile 1), 29 mars 1978

CF. Cour de Cassation (Chambre civile 3) 1971-06-10 Bulletin 1971 III N. 375 (1) p. 267 (CASSATION)


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 3e, 09 jan. 1980, pourvoi n°78-13720, Bull. civ. des arrêts Cour de Cassation Civ. 3e N. 12
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles des arrêts Cour de Cassation Civ. 3e N. 12

Composition du Tribunal
Président : Pdt M. Cazals
Avocat général : Av.Gén. M. Tunc
Rapporteur ?: Rpr M. Dragon
Avocat(s) : Av. Demandeur : M. Nicolas

Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1980:78.13720
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