SUR L'INTERVENTION DU CONSEIL SUPERIEUR DU NOTARIAT : ATTENDU QUE LE CONSEIL SUPERIEUR DU NOTARIAT, QUI N'ETAIT PAS PARTIE A L'INSTANCE AYANT DONNE LIEU A L'ARRET ATTAQUE, NE JUSTIFIE NI D'UN INTERET DIRECT ET INSEPARABLE DE CELUI D'UNE DES PARTIES, NI DE CIRCONSTANCES OU D'INTERETS EXCEPTIONNELS, ET QU'IL Y A LIEU DE DECLARER SON INTERVENTION IRRECEVABLE ;
DECLARE LE CONSEIL SUPERIEUR DU NOTARIAT IRRECEVABLE EN SON INTERVENTION ;
SUR LE PREMIER MOYEN, PRIS EN SA PREMIERE BRANCHE : VU L'ARTICLE 75 DE LA LOI DU 13 JUILLET 1930, APPLICABLE EN LA CAUSE ;
ATTENDU QUE LE CONSEIL REGIONAL DES NOTAIRES DE LA COUR D'APPEL DE RENNES A SOUSCRIT AUPRES DE LA COMPAGNIE LE PHENIX UN CONTRAT D'ASSURANCE DE GROUPE AYANT POUR OBJET LE VERSEMENT D'UNE RETRAITE COMPLEMENTAIRE AUX NOTAIRES DU RESSORT DE LADITE COUR ;
QUE TARDIVEAU, NOTAIRE A NANTES, APRES AVOIR ADHERE A CE REGIME DE RETRAITE EN 1968, A CESSE EN 1969, DE REGLER SES COTISATIONS AU CONSEIL REGIONAL, LEQUEL L'A ASSIGNE EN PAIEMENT DE LA SOMME DE 12037,45 FRANCS, REPRESENTANT LES COTISATIONS DE 1969, 1970 ET 1971 ;
QUE L'ARRET INFIRMATIF ATTAQUE A REJETE CETTE DEMANDE, AU MOTIF QUE TARDIVEAU, POUR LEQUEL L'ADHESION AU CONTRAT N'ETAIT PAS OBLIGATOIRE, AVAIT CONSERVE LE DROIT DE TOUT SOUSCRIPTEUR D'UN CONTRAT D'ASSURANCE-VIE DE S'EN DELIER EN S'ABSTENANT DE PAYER LES PRIMES ;
ATTENDU, CEPENDANT, QUE C'EST A L'ASSUREUR SEUL QUE L'ARTICLE 75 DE LA LOI DU 13 JUILLET 1930 INTERDIT TOUTE ACTION EN PAIEMENT DES PRIMES D'ASSURANCE-VIE ;
QU'EN REFUSANT, SUR LE FONDEMENT DE CE TEXTE, AU CONSEIL REGIONAL DES NOTAIRES DE LA COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECL COUR D'APPEL DE RENNES LE DROIT DE RECLT DE COTISATIONS QUE CELUI-CI S'ETAIT ENGAGE A VERSER AUDIT CONSEIL, LA COUR D'APPEL A, PAR FAUSSE APPLICATION, VIOLE LEDIT ARTICLE ;
PAR CES MOTIFS, ET SANS QU'IL Y AIT LIEU DE STATUER SUR LA SECONDE BRANCHE DU PREMIER MOYEN, NON PLUS QUE SUR LE SECOND MOYEN : CASSE ET ANNULE L'ARRET RENDU ENTRE LES PARTIES LE 10 JUIN 1974 PAR LA COUR D'APPEL DE RENNES ;
REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LEDIT ARRET ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LA COUR D'APPEL D'ANGERS.
