SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QU'IL RESULTE DE L'ARRET PARTIELLEMENT INFIRMATIF ATTAQUE QUE LASCROUX A ETE DECLARE ENTIEREMENT RESPONSABLE DU DOMMAGE CAUSE A X... DANS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION ET QUE LA VICTIME A OBTENU LA REPARATION DE SON PREJUDICE PAR DECISION DEVENUE DEFINITIVE : QUE DAME X... A RECLAME A LASCROUX ET A SON ASSUREUR, LA COMPAGNIE " LA CORDIALITE ", LA REPARATION DE SON PREJUDICE PERSONNEL , " MORAL, MATERIEL ET D'AGREMENT " RESULTANT POUR ELLE DE L'ACCIDENT SURVENU A SON MARI ;
ATTENDU QUE LE POURVOI FAIT GRIEF A L'ARRET D'AVOIR, POUR REJETER LA DEMANDE EN REPARATION DE DAME X..., ESTIME QUE SON PREJUDICE N'AURAIT ETE REPARABLE QUE SI SON MARI AVAIT ETE " INVALIDE TOTAL OU GRABATAIRE " ET D'AVOIR ADMIS, NON SANS SE CONTREDIRE, QUE L'AIDE QUE LADITE DAME X... AURAIT APPORTEE A SON CONJOINT EN RAISON DE SON ETAT, N'EXCEDAIT PAS LE DEVOIR D'ASSISTANCE ET DE SECOURS ENTRE LES EPOUX ;
MAIS ATTENDU QU'APRES AVOIR ANALYSE LES EXPERTISES MEDICALES, L'ARRET CONSTATE QUE X..., ATTEINT D'UNE INCAPACITE PERMANENTE PARTIELLE AU TAUX DE 75 % DUE A DES BLESSURES DU MEMBRE INFERIEUR GAUCHE, AVAIT LA POSSIBILITE D'EXERCER UNE ACTIVITE MANUELLE ET QU'IL POUVAIT ETRE REEDUQUE PROFESSIONNELLEMENT ;
QUE L'ARRET AJOUTE QUE SI X... NE POUVAIT PAS ACCOMPLIR, SEUL, CERTAINS ACTES DE LA VIE COURANTE, L'AIDE QU'IL DEVAIT RECEVOIR D'UNE TIERCE PERSONNE ET POUR LAQUELLE IL AVAIT RECU INDEMNISATION, N'EXCEDAIT PAS LES DEVOIRS D'ASSISTANCE ET DE SECOURS ENTRE EPOUX ;
ATTENDU QUE DE CES CONSTATATIONS SOUVERAINES LES JUGES D'APPEL ONT PU DEDUIRE QUE DAME X... NE JUSTIFIAIT PAS D'UN DOMMAGE MORAL ET MATERIEL SUFFISAMMENT GRAVE POUR CONSTITUER UN PREJUDICE DIRECT LUI OUVRANT DROIT A REPARATION PERSONNELLE ;
D'OU IL SUIT QUE LA COUR D'APPEL A, SANS SE CONTREDIRE, LEGALEMENT JUSTIFIE SA DECISION ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 5 MAI 1971 PAR LA COUR D'APPEL DE LIMOGES
