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08/07/2024 | FRANCE | N°23/14918

France | France, Tribunal judiciaire de Paris, 2ème chambre 2ème section, 08 juillet 2024, 23/14918


TRIBUNAL
JUDICIAIRE
DE PARIS [1]

[1] Copies exécutoires délivrées le :
Copies certifiées conformes délivrées le :




2ème chambre



N° RG 23/14918
N° Portalis 352J-W-B7H-C3BPM

N° MINUTE :


Assignation du :
23 Octobre 2023


MEDIATION


ORDONNANCE DU JUGE DE LA MISE EN ETAT
rendue le 08 Juillet 2024




DEMANDEURS

Monsieur [F] [O]
[Adresse 3]
[Localité 8]

Madame [H] [X]
[Adresse 5]
[Localité 7]

Représentés par Maître Geneviève SROUSSI

de la SELARL ALIENCE AVOCATS, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #B0072


DEFENDEURS

Association [10]
[Adresse 4]
[Localité 9]

Représentée par Maître Anne-Sophie NARDON de...

TRIBUNAL
JUDICIAIRE
DE PARIS [1]

[1] Copies exécutoires délivrées le :
Copies certifiées conformes délivrées le :

2ème chambre

N° RG 23/14918
N° Portalis 352J-W-B7H-C3BPM

N° MINUTE :

Assignation du :
23 Octobre 2023

MEDIATION

ORDONNANCE DU JUGE DE LA MISE EN ETAT
rendue le 08 Juillet 2024

DEMANDEURS

Monsieur [F] [O]
[Adresse 3]
[Localité 8]

Madame [H] [X]
[Adresse 5]
[Localité 7]

Représentés par Maître Geneviève SROUSSI de la SELARL ALIENCE AVOCATS, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #B0072

DEFENDEURS

Association [10]
[Adresse 4]
[Localité 9]

Représentée par Maître Anne-Sophie NARDON de la SELARL BORGHESE Associés, Société d’avocats, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #A0860

* * *

MAGISTRAT DE LA MISE EN ETAT

Madame Sarah KLINOWSKI, Juge

assistée de Adélie LERESTIF, greffière.

ORDONNANCE

Prononcée publiquement par mise à disposition au greffe
Contradictoire et en dernier ressort

* * *

Vu les assignations de Madame [H] [X] et de Monsieur [F] [O] délivrées les 23 octobre, 2 novembre et 20 novembre 2023 à l’association « [10] », à l’association [13] [Localité 14] et au Père [W] [P] aux fins essentielles d’annulation d’un testament rédigé le 20 juin 2018 par Madame [G] [N],

Vu les conclusions d’incident notifiées par le conseil de l’association « [10] » le 15 mars 2024,

Vu le bulletin du juge de la mise en état du 21 mai 2024 fixant l’audience de plaidoiries sur incident au 29 janvier 2025 et interrogeant les parties sur l’opportunité d’une mesure médiation judiciaire,

Vu l’ordonnance de désistement partiel du 22 mai 2024 déclarant parfait le désistement d’instance et d’action de Madame [H] [X] et de Monsieur [F] [O] à l’encontre de l’association [13] [Localité 14] et du Père [W] [P],

Vu les courriers des conseils de Madame [H] [X], de Monsieur [F] [O] et de l’association « [10] » des 6 et 25 juin 2024 faisant part de l’accord de leurs clients pour participer à une mesure de médiation judiciaire,

Au cours de la procédure, des possibilités de résolution du litige dans le cadre d’une médiation judiciaire sont apparues. Les parties, par l’intermédiaire de leurs conseils, ont fait connaître leur accord pour la désignation d’un médiateur en vue d’une issue amiable sur tout ou partie des points en litige.

En effet, les parties sont engagées dans un conflit judiciaire et il est opportun qu’elles puissent rechercher ensemble, avec l’aide d’un tiers neutre, une solution négociée dans un cadre confidentiel.

Il convient en conséquence de désigner un médiateur judiciaire conformément aux dispositions des articles 131-1 et suivants du code de procédure civile.

Toutes autres mesures qui paraîtraient nécessaires pourront être demandées au juge de la mise en état pendant le cours de la médiation dont ce dernier contrôlera le bon déroulement et à laquelle il mettra fin à tout moment sur la demande de l’une des parties ou du médiateur désigné.

Le médiateur est désigné pour trois mois, durée qui peut être renouvelée une fois à la demande du médiateur. Le délai commence à courir à compter du jour où la provision à valoir sur la rémunération du médiateur est versée entre les mains de ce dernier.

A l'expiration de sa mission, le médiateur devra informer le juge de l'accord intervenu entre les parties ou de l'échec de la mesure.

En cas d'accord, les parties pourront se désister ou solliciter l'homologation de cet accord par voie judiciaire.

Si, dans le cadre de la médiation judiciaire d'une durée maximale de six mois, les parties ne sont pas parvenues à un accord, elles peuvent convenir de poursuivre leurs discussions dans le cadre d'une médiation conventionnelle régie par les articles 1531 à 1535 du code de procédure civile, pour une durée et suivant des modalités financières qui seront, cette fois, librement convenues entre les parties et le médiateur.

La provision à valoir sur les honoraires du médiateur est fixée à la somme de 4.000 euros, qui devra être versée à hauteur de 2 000 euros par Madame [H] [X] et Monsieur [F] [O] et de 2 000 euros par l’association « [10] », directement entre les mains du médiateur, au plus tard le 25 septembre 2024, à peine de caducité de la désignation, sauf demande de prorogation sollicitée en temps utile dans les conditions précisées au dispositif.

Le médiateur devra informer les parties, dès l’acceptation de sa mission, des modalités de versement de la consignation et le juge de la mise en état de la date du versement intégral de la provision.

Au terme de sa mission, la rémunération du médiateur sera fixée en accord avec les parties, accord qui pourra être soumis à homologation dans les conditions prévues par les articles 1565 et suivants du code de procédure civile.

A défaut d’accord, il appartiendra au médiateur de présenter une demande de fixation de sa rémunération au juge de la mise en état.

PAR CES MOTIFS

Le juge de la mise en état, statuant publiquement par mise à disposition au greffe, par ordonnance contradictoire non susceptible d'appel,

DÉSIGNE le

[11] de [Localité 14]
[Adresse 2]
[Localité 6]
[XXXXXXXX01]
[Courriel 12]

pour procéder par voie de médiation entre les parties, à la confrontation de leurs points de vue respectifs et, au besoin, à la négociation d’un protocole d’accord en proposant les termes d’une solution convenue et amiable,

DIT que pour mener à bien sa mission, le médiateur, connaissance prise du dossier, devra convoquer les parties et leurs conseils dans les meilleurs délais,

DIT que le médiateur et/ou les parties devront immédiatement aviser le juge de la mise en état, chargé de contrôler son bon déroulement, de toute difficulté rencontrée dans l'exercice de la mesure de médiation,

DIT que le juge peut mettre fin, à tout moment, à la médiation sur demande d'une partie ou à l'initiative du médiateur,

FIXE la durée de la médiation à 3 mois, à compter du jour où la provision à valoir sur la rémunération du médiateur est intégralement versée entre les mains de ce dernier et dit que la mission pourra être renouvelée une fois, pour la même durée, à la demande du médiateur,

DIT qu'à l'expiration de sa mission, le médiateur devra informer le juge de l'accord intervenu entre les parties ou de l'échec de la mesure, sans mention des propositions transactionnelles avancées par l'une ou l'autre des parties,

DIT qu'en cas d'accord, les parties pourront saisir le juge aux fins de se désister ou demander l'homologation de cet accord par voie judiciaire,

DIT qu'à défaut d’accord avec les parties sur son montant, le médiateur pourra demander au juge de la mise en état de fixer sa rémunération,

FIXE à la somme de 4.000 euros la provision à valoir sur la rémunération du médiateur, somme qui devra être versée à hauteur de 2 000 euros par Madame [H] [X] et Monsieur [F] [O] et 2 000 euros par l’association « [10] », directement entre les mains du médiateur, au plus tard le 25 septembre 2024, avec une copie de la présente décision,

DIT que, faute de versement de la provision dans ce délai, ou de demande de prorogation sollicitée en temps utile, la désignation du médiateur sera caduque et privée de tout effet,

DIT que l’affaire sera rappelée à l'audience du juge de la mise en état du 2 octobre 2024 à 13h30 pour information par les parties et par le médiateur de la date de versement complet entre ses mains de la provision ordonnée et communication de la date de la première réunion de médiation,

INVITE les parties à le tenir informé en cas d’accord à l’issue de la mesure de médiation judiciaire et à lui adresser, le cas échéant, des conclusions de désistement et d’acceptation de désistement, étant rappelé qu’une audience de plaidoirie sur incident est, dans l’attente, maintenue au 29 janvier 2025,

RÉSERVE les dépens.

Faite et rendue à Paris le 08 Juillet 2024

La Greffière Le Juge de la mise en état
Adélie LERESTIF Sarah KLINOWSKI


Synthèse
Tribunal : Tribunal judiciaire de Paris
Formation : 2ème chambre 2ème section
Numéro d'arrêt : 23/14918
Date de la décision : 08/07/2024
Sens de l'arrêt : Envoi en médiation

Origine de la décision
Date de l'import : 15/07/2024
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;tribunal.judiciaire;arret;2024-07-08;23.14918 ?
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