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13/04/2005 | FRANCE | N°03-10935

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 3, 13 avril 2005, 03-10935


AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

LA COUR DE CASSATION, TROISIEME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

Sur la recevabilité du pourvoi contestée par la défense, après avis de la Deuxième chambre civile en application de l'article 1015-1 du nouveau Code de procédure civile :

Attendu que la société civile immobilière Moana d'Avoriaz, la société Le Roc club, la société Manhattan et M. X..., faisant valoir que si l'arrêt a été signifié à partie, cette signification n'a pas été précédée d'une notification à leur avoué, contestent la recevabilité du pourvo

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Mais attendu que le pourvoi est recevable dès lors que la décision qu'il attaque a été ...

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

LA COUR DE CASSATION, TROISIEME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :

Sur la recevabilité du pourvoi contestée par la défense, après avis de la Deuxième chambre civile en application de l'article 1015-1 du nouveau Code de procédure civile :

Attendu que la société civile immobilière Moana d'Avoriaz, la société Le Roc club, la société Manhattan et M. X..., faisant valoir que si l'arrêt a été signifié à partie, cette signification n'a pas été précédée d'une notification à leur avoué, contestent la recevabilité du pourvoi ;

Mais attendu que le pourvoi est recevable dès lors que la décision qu'il attaque a été préalablement signifiée à partie, peu important que cette décision n'ait pas été préalablement signifiée aux représentants des parties ;

Sur le premier moyen, ci-après annexé :

Attendu que la cour d'appel qui, s'étant bornée à constater qu'il avait été jugé, par décision du 9 juin 1994 devenue irrévocable, que les comptes annuels du syndicat n'avaient pas été régulièrement arrêtés avant cette date, retient, sans violer l'article 1165 du Code civil, par une appréciation souveraine des éléments de preuve, qu'en leur qualité d'anciens porteurs de parts majoritaires et, pour Mme Y..., de gérante de la SCI, les époux Y..., qui avaient en main tous les documents relatifs à leur gestion de cette société entre 1982 et 1986, ne contestaient ni l'existence de charges de copropriété impayées ni les décomptes présentés par les cessionnaires, a, par ces seuls motifs non critiqués, qui répondent aux conclusions, légalement justifié sa décision de ce chef ;

Sur le second moyen, ci-après annexé :

Attendu que la cour d'appel, saisie d'une demande en paiement d'une certaine somme, a, abstraction faite d'un motif erroné mais surabondant relatif au caractère indemnitaire de la demande, exactement fixé le point de départ des intérêts de la somme due au jour de l'assignation valant sommation de payer ;

D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi ;

Condamne les époux Y... aux dépens ;

Vu l'article 700 du nouveau Code de procédure civile, rejette la demande des époux Y... ; les condamne à payer à la SCI Moana d'Avoriaz, à la société Le Roc club, à la société Manhattan et à M. X..., ensemble, la somme de 2 000 euros ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Troisième chambre civile, et prononcé à l'audience publique du treize avril deux mille cinq par M. Villien, conseiller doyen, conformément à l'article 452 du nouveau Code de procédure civile.


Synthèse
Formation : Chambre civile 3
Numéro d'arrêt : 03-10935
Date de la décision : 13/04/2005
Sens de l'arrêt : Rejet
Type d'affaire : Civile

Analyses

CASSATION - Pourvoi - Recevabilité - Décision attaquée - Signification préalable - Définition.

JUGEMENTS ET ARRETS - Notification - Signification à partie - Notification préalable au représentant en justice - Omission - Portée

Un pourvoi est recevable dès lors que la décision qu'il attaque a été préalablement signifiée à partie, peu important que cette décision n'ait pas été préalablement signifiée aux représentants des parties par application de l'article 678 du nouveau Code de procédure civile.


Références :

Nouveau Code de procédure civile 678

Décision attaquée : Cour d'appel de Chambéry, 31 janvier 2001


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 3e, 13 avr. 2005, pourvoi n°03-10935, Bull. civ. 2005 III N° 90 p. 85
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles 2005 III N° 90 p. 85

Composition du Tribunal
Président : M. Villien, conseiller doyen faisant fonction.
Avocat général : M. Guérin.
Rapporteur ?: M. Cachelot.
Avocat(s) : la SCP Richard, Me Blondel.

Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:2005:03.10935
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