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06/07/1998 | FRANCE | N°98-00005

France | France, Cour de cassation, Avis, 06 juillet 1998, 98-00005


LA COUR DE CASSATION,

Vu les articles L. 151-1 et suivants du Code de l'organisation judiciaire et 1031-1 et suivants du nouveau Code de procédure civile ;

Vu la demande d'avis formulée le 14 mai 1998 par le conseil de prud'hommes de Narbonne, reçue le 18 mai 1998, dans l'instance opposant M. X... à l'association OEuvre audoise de transfusion sanguine, ainsi libellée :

" La demande de délai de réflexion supplémentaire, formulée par le salarié dans le délai d'un mois suivant la lettre visée à l'alinéa 1er de l'article L. 321-1-2 du Code du travail, peut-elle o

u doit-elle être assimilée à une "réponse", au sens de l'alinéa 3 du même texte...

LA COUR DE CASSATION,

Vu les articles L. 151-1 et suivants du Code de l'organisation judiciaire et 1031-1 et suivants du nouveau Code de procédure civile ;

Vu la demande d'avis formulée le 14 mai 1998 par le conseil de prud'hommes de Narbonne, reçue le 18 mai 1998, dans l'instance opposant M. X... à l'association OEuvre audoise de transfusion sanguine, ainsi libellée :

" La demande de délai de réflexion supplémentaire, formulée par le salarié dans le délai d'un mois suivant la lettre visée à l'alinéa 1er de l'article L. 321-1-2 du Code du travail, peut-elle ou doit-elle être assimilée à une "réponse", au sens de l'alinéa 3 du même texte ? Dans ce cas, quelle en est la nature : refus ou acceptation de la modification substantielle envisagée ? " ;

EST D'AVIS QUE :

Seule une réponse expresse et positive, ou le silence gardé par le salarié pendant plus d'un mois, vaut acceptation de la modification proposée par l'employeur pour l'application de l'article L. 321-1-2 du Code du travail ; que dès lors une réponse dilatoire ou conditionnelle, telle qu'une demande de prorogation, constitue une réponse négative.


Synthèse
Formation : Avis
Numéro d'arrêt : 98-00005
Date de la décision : 06/07/1998

Analyses

CONTRAT DE TRAVAIL, EXECUTION - Modification - Modification imposée par l'employeur - Modification du contrat de travail - Modification pour cause économique - Réponse du salarié - Réponse dilatoire ou conditionnelle - Portée .


Références :

Code de l'organisation judiciaire R151-1 et suivants
Code du travail R321-1-2 al. 1, al. 3
nouveau Code de procédure civile 1031-1 et suivants

Décision attaquée : Conseil de prud'Hommes de Narbonne, 14 mai 1998


Publications
Proposition de citation : Cass. Avis, 06 jui. 1998, pourvoi n°98-00005, Bull. civ. 1998 AVIS N° 9 p. 11
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles 1998 AVIS N° 9 p. 11

Composition du Tribunal
Président : Premier président :M. Truche.
Avocat général : Avocat général : M. Lyon-Caen.
Rapporteur ?: Rapporteur : M. Bouret, assisté de Mme Spiteri-Doffe, auditeur.

Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1998:98.00005
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