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09/03/1977 | FRANCE | N°76-70046

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 3, 09 mars 1977, 76-70046


SUR LE MOYEN UNIQUE : VU LES ARTICLES 14 ET 17 DE LA LOI N° 70-612 DU 10 JUILLET 1970, ENSEMBLE LES ARTICLES 6 DE L'ORDONNANCE DU 23 OCTOBRE 1958, 18 DU DECRET DU 20 NOVEMBRE 1959, 22 DU DECRET DU 6 JUIN 1959 ET 5 DU DECRET DU 4 JANVIER 1955 SUR LA PUBLICITE FONCIERE ;

ATTENDU QUE L'ORDONNANCE ATTAQUEE QUI, EN APPLICATION DE LA LOI SUSVISEE DU 10 JUILLET 1970, PRONONCE L'EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITE PUBLIQUE, AU PROFIT DE LA COMMUNE DE BORDEAUX, D'UN IMMEUBLE APPARTENANT A BELLOCQ, NE PRECISE PAS L'IDENTITE DE L'EXPROPRIE CONFORMEMENT AUX DISPOSITIONS DE L'ALINEA 1ER DE L'ARTICLE

5 DU DECRET DU 4 JANVIER 1955 ;

QUE, NOTAMMENT, ELLE...

SUR LE MOYEN UNIQUE : VU LES ARTICLES 14 ET 17 DE LA LOI N° 70-612 DU 10 JUILLET 1970, ENSEMBLE LES ARTICLES 6 DE L'ORDONNANCE DU 23 OCTOBRE 1958, 18 DU DECRET DU 20 NOVEMBRE 1959, 22 DU DECRET DU 6 JUIN 1959 ET 5 DU DECRET DU 4 JANVIER 1955 SUR LA PUBLICITE FONCIERE ;

ATTENDU QUE L'ORDONNANCE ATTAQUEE QUI, EN APPLICATION DE LA LOI SUSVISEE DU 10 JUILLET 1970, PRONONCE L'EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITE PUBLIQUE, AU PROFIT DE LA COMMUNE DE BORDEAUX, D'UN IMMEUBLE APPARTENANT A BELLOCQ, NE PRECISE PAS L'IDENTITE DE L'EXPROPRIE CONFORMEMENT AUX DISPOSITIONS DE L'ALINEA 1ER DE L'ARTICLE 5 DU DECRET DU 4 JANVIER 1955 ;

QUE, NOTAMMENT, ELLE N'INDIQUE NI SES DATE ET LIEU DE NAISSANCE, NI SA PROFESSION ;

QU'IL NE RESULTE NI DES MENTIONS DE L'ORDONNANCE, NI DES PIECES DU DOSSIER QUE CES OMISSIONS SOIENT IMPUTABLES A L'EXPROPRIE, QUI N'AURAIT PAS FOURNI LES RENSEIGNEMENTS NECESSAIRES ;

D'OU IL SUIT QUE L'ORDONNANCE SE TROUVE ENTACHEE DE VICES DE FORME QUI DOIVENT EN FAIRE PRONONCER L'ANNULATION ;

PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE L'ORDONNANCE RENDUE ENTRE LES PARTIES LE 2 MAI 1975 PAR LE JUGE DE L'EXPROPRIATION DU DEPARTEMENT DE LA GIRONDE ;

REMET, EN CONSEQUENCE, LA CAUSE ET LES PARTIES AU MEME ET SEMBLABLE ETAT OU ELLES ETAIENT AVANT LADITE ORDONNANCE ET, POUR ETRE FAIT DROIT, LES RENVOIE DEVANT LE JUGE DE L'EXPROPRIATION DU DEPARTEMENT DE LA VIENNE, SIEGEANT A POITIERS.


Synthèse
Formation : Chambre civile 3
Numéro d'arrêt : 76-70046
Date de la décision : 09/03/1977
Sens de l'arrêt : Cassation
Type d'affaire : Civile

Analyses

SANTE PUBLIQUE - Habitat insalubre - Expropriation - Ordonnance d'expropriation - Identité de l'exproprié - Mentions nécessaires.

* EXPROPRIATION POUR CAUSE D'UTILITE PUBLIQUE - Ordonnance d'expropriation - Identité de l'exproprié - Immeuble ayant fait l'objet d'une déclaration d'insalubrité.

L'ordonnance qui, prononçant l'expropriation d'un immeuble en application de la loi du 10 juillet 1970, ne précise pas l'identité de l'exproprié conformément aux dispositions de l'alinéa 1er de l'article 5 du décret du 4 janvier 1955, doit être cassée, dès lors qu'il ne résulte ni de ses mentions ni des pièces du dossier que les omissions soient imputables à l'exproprié, qui n'aurait pas fourni les renseignements nécessaires.


Références :

Décret 55-22 du 04 janvier 1955 ART. 5 AL. 1
Décret 59-1335 du 20 novembre 1959 ART. 18
Décret 59-701 du 06 juin 1959 ART. 22
LOI 70-612 du 10 juillet 1970 ART. 14, ART. 17
Ordonnance 58-997 du 23 octobre 1958 ART. 6

Décision attaquée : Juge de l'expropriation Gironde, 02 mai 1975

Même espèce : Cour de Cassation (Chambre civile 3) 1977-03-09 (CASSATION) N. 76-70.047 VILLE DE BORDEAUX (MAIRE)


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 3e, 09 mar. 1977, pourvoi n°76-70046, Bull. civ. des arrêts Cour de Cassation Civ. 3e N. 114 P. 88
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles des arrêts Cour de Cassation Civ. 3e N. 114 P. 88

Composition du Tribunal
Président : PDT M. Costa
Avocat général : AV.GEN. M. Laguerre
Rapporteur ?: RPR M. Senselme
Avocat(s) : Demandeur AV. M. Talamon

Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1977:76.70046
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