| France, Cour de cassation, Chambre sociale, 30 juin 1971, 70-11099

SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QUE X... FAIT GRIEF A LA DECISION ATTAQUEE DE LA COMMISSION NATIONALE TECHNIQUE D' AVOIR REJETE LE RECOURS QU' IL AVAIT FORME POUR SE VOIR DECLARER INVALIDE, AUX MOTIFS, D' UNE PART, QUE LA SOLUTION DU LITIGE FAISAIT APPARAITRE DES DIFFICULTES DONT LA NATURE ECHAPPAIT AUX POUVOIRS DES JURIDICATIONS DU CONTENTIEUX TECHNIQUE, ET D' AUTRE PART, QU' UNE NOUVELLE PROCEDURE ENGAGEE CONTRE LA CAISSE PRIMAIRE DE VALENCIENNES AVAIT ABOUTI A UNE DECISION DE REJET, ALORS, D' UNE PART, QUE LE LITIGE RELATIF A L' ETAT ET AU DEGRE D' INVALIDITE RESSORTISSAIT BIEN DE LA COMPETENCE DES JURIDICTIONS DU CONTENTIEUX TECHNIQUE, ET, D' AUTRE PART, QUE LA COMMISSION NATIONALE TECHNIQUE NE POUVAIT MOTIVER SA DECISION PAR REFERENCE A UNE SENTENCE INTERVENUE EN SUITE D' UNE PROCEDURE ENGAGEE POSTERIEUREMENT CONTRE UNE AUTRE CAISSE ;

MAIS ATTENDU QUE LA COMMISSION NATIONALE TECHNIQUE A CONSTATE QUE X..., AFFILIE A LA CAISSE PRIMAIRE D' ASSURANCE- MALADIE DE VALENCIENNES AVAIT ETE PRIS EN SUBSISTANCE PAR LA CAISSE PRIMAIRE D' ASSURANCE- MALADIE DES BOUCHES- DU- RHONE, QUE SANS AVOIR SAISI PREALABLEMENT SA CAISSE D' AFFILIATION IL AVAIT INTRODUIT DIRECTEMENT DEVANT LA COMMISSION REGIONALE DE MARSEILLE UNE DEMANDE DE PENSION D' INVALIDITE ET QUE CELLE- CI AVAIT ESTIME QUE LA RECLAMATION DE X... NE POUVAIT ETRE EXAMINEE FAUTE D' UNE NOTIFICATION REGULIERE DE REJET PAR LA CAISSE PRIMAIRE D' UNE TELLE DEMANDE ;

QU' IL AVAIT SAISI ULTERIEUREMENT LA CAISSE D' AFFILIATION DE VALENCIENNES ET QUE LA PROCEDURE AVAIT ETE REGULIEREMENT SUIVIE, CE QUI N' ETAIT PAS CONTESTE, DEVANT LA COMMISSION REGIONALE DE LILLE A L' EGARD DE CETTE CAISSE SEULE COMPETENTE POUR Y DEFENDRE ;

QU' IL S' ENSUIT QU' EN DECLARANT QUE X... ETAIT DEPOURVU D' INTERET EN SON RECOURS CONTRE LA DECISION DE LA COMMISSION REGIONALE DE MARSEILLE, LA CAISSE PRIMAIRE DE VALENCIENNES SEULE COMPETENTE AYANT ETE MISE REGULIEREMENT EN CAUSE AUX MEMES FINS DEVANT LA COMMISSION REGIONALE DE LILLE QUI AVAIT STATUE AU FOND SUR LA DEMANDE, LA COMMISSION NATIONALE TECHNIQUE A LEGALEMENT JUSTIFIE SA DECISION ;

PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE LA DECISION RENDUE LE 2 DECEMBRE 1968 PAR LA COMMISSION NATIONALE TECHNIQUE.