SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QU'IL EST FAIT GRIEF A L'ARRET ATTAQUE D'AVOIR DESIGNE UN EXPERT Z... DELIMITER LES PARCELLES COMPOSANT CHACUNE DES DEUX FERMES APPARTENANT AUX EPOUX A..., B... AFFERMEES AUX EPOUX Y... ET AUX EPOUX X... ET AYANT FAIT L'OBJET D'UN REMEMBREMENT GLOBAL, ALORS QU'UNE TELLE DELIMITATION AURAIT ETE DE LA COMPETENCE DE LA COMMISSION DE REMEMBREMENT ;
MAIS ATTENDU QUE LES TRIBUNAUX PARITAIRES ONT UNE COMPETENCE GENERALE POUR CONNAITRE DE TOUTES CONTESTATIONS DONT LE BAIL RURAL EST L'OBJET, LA CAUSE OU L'OCCASION ;
ATTENDU QUE LA COUR D'APPEL, LOIN DE FAIRE UNE OPERATION DE REMEMBREMENT A, PAR L'ARRET ATTAQUE, PROCEDE, A LA REPARTITION, ENTRE LES DEUX PRENEURS, DES PARCELLES ATTRIBUEES AU PROPRIETAIRE APRES REMEMBREMENT ;
QU'ELLE ETAIT DONC COMPETENTE POUR CONNAITRE D'UN LITIGE QUI PORTAIT SUR L'OBJET MEME DU BAIL ;
D'OU IL SUIT QUE LE MOYEN N'EST PAS FONDE ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 5 MARS 1969, PAR LA COUR D'APPEL DE RENNES ;
