SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QU'IL EST REPROCHE A L'ARRET CONFIRMATIF ATTAQUE D'AVOIR, APRES LE PRONONCE DU DIVORCE DES EPOUX X..., MAINTENU A LA MERE LA GARDE DE DEUX ENFANTS NES DU MARIAGE, EN DENATURANT LES DOCUMENTS DE LA CAUSE ET SANS TENIR COMPTE DES MESURES D'INSTRUCTION QUI AVAIENT ETE ORDONNEES ;
MAIS ATTENDU QUE, PAR DES MOTIFS PROPRES OU ADOPTES, L'ARRET RELEVE, NOTAMMENT, QU'A LA SUITE DE L'ORDONNANCE DE NON-CONCILIATION, QUI CONFIAIT A LA MERE, RESIDANT EN FRANCE, LA GARDE DES ENFANTS, X... N'AVAIT PAS HESITE, MALGRE LES ENGAGEMENTS PRIS PAR LUI DEVANT LE MAGISTRAT CONCILIATEUR ET A LA FAVEUR DE L'EXERCICE DE SON DROIT DE VISITE, A ENLEVER LES ENFANTS POUR LES CONDUIRE AU BRESIL, OU IL S'ETAIT INSTALLE DEFINITIVEMENT ;
QUE CETTE VOIE DE FAIT AVAIT ETE PREMEDITEE PAR X... QUI AVAIT REFUSE DE FAIRE CONNAITRE SON ADRESSE ET AVAIT EMPECHE LES ENFANTS DE DONNER DE LEURS NOUVELLES A LEUR MERE ;
QUE CES FAITS AVAIENT ETE SANCTIONNES PENALEMENT ET QU'IL N'AVAIT PAS ENCORE ETE MIS FIN A CETTE SITUATION ;
ATTENDU QU'EN SE DETERMINANT PAR DE TELS MOTIFS, LES JUGES DU FOND, QUI N'ONT DENATURE AUCUN DOCUMENT NI MECONNU LES ELEMENTS DES ENQUETES SOCIALES QU'ILS AVAIENT PRESCRITES, ONT, SANS ENCOURIR AUCUNE DES CRITIQUES DU POURVOI, LEGALEMENT JUSTIFIE LEUR DECISION ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 8 JANVIER 1964 PAR LA COUR D'APPEL DE TOULOUSE. N° 64 - 11 207 X... C/ DAME X.... PRESIDENT : M DROUILLAT - RAPPORTEUR : M CONSTANT - AVOCAT GENERAL : M SCHMELCK - AVOCATS : MM MARTIN-MARTINIERE ET COPPER-ROYER.
