NON-LIEU A STATUER SUR LE POURVOI DE X... (CECIL), CONTRE UN ARRET DE LA CHAMBRE D'ACCUSATION DE LA COUR D'APPEL DE LYON, EN DATE DU 12 SEPTEMBRE 1962, QUI A REJETE SA DEMANDE DE MISE EN LIBERTE PROVISOIRE LA COUR, VU LE MEMOIRE PRODUIT ;
SUR LE
PREMIER MOYEN DE CASSATION :
PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES 142, 143, 591 A 593 DU CODE DE PROCEDURE PENALE ET DE L'ARTICLE 7 DE LA LOI DU 20 AVRIL 1810, DEFAUT DE MOTIFS ET MANQUE DE BASE LEGALE ;"EN CE QUE L'ARRET ATTAQUE MENTIONNE QUE LES DEBATS ONT EU LIEU EN CHAMBRE DU CONSEIL ;
"ALORS QUE L'ARTICLE 143 DU CODE DE PROCEDURE AYANT INSTAURE, EN LA MATIERE, UNE PROCEDURE CONTRADICTOIRE ET ORALE, LES DEBATS DOIVENT AVOIR LIEU EN AUDIENCE PUBLIQUE" ;
ET SUR LE
DEUXIEME MOYEN DE CASSATION :
PRIS DE LA VIOLATION DES ARTICLES 142 ET 143, 591 A 593 DU CODE DE PROCEDURE PENALE, DE L'ARTICLE 7 DE LA LOI DU 20 AVRIL 1810, VIOLATION DES DROITS DE LA DEFENSE, DEFAUT DE MOTIFS ET MANQUE DE BASE LEGALE ;"EN CE QUE L'ARRET ATTAQUE NE FAIT AUCUNE MENTION DE CE QUE LE DEMANDEUR AIT ETE ENTENDU DEVANT LA CHAMBRE D'ACCUSATION ;
"ALORS QUE L'ARTICLE 143 PRECITE AYANT INSTITUE EN LA MATIERE UNE PROCEDURE CONTRADICTOIRE ET UN DEBAT ORAL, LA PREUVE QUE LA PARTIE A ETE CONVOQUEE ET A ETE ENTENDUE DOIT RESULTER DE L'ARRET LUI-MEME" ;
ATTENDU QUE PAR ARRET DE CE JOUR, LA CHAMBRE CRIMINELLE A REJETE LE POURVOI FORME PAR X... CONTRE L'ARRET DE LA COUR D'ASSISES DE LA LOIRE DU 15 MAI 1962, QUI L'A CONDAMNE A LA PEINE DE CINQ ANS D'EMPRISONNEMENT ET A LA DECHEANCE DE SES DROITS DE PUISSANCE PATERNELLE POUR ATTENTATS A LA PUDEUR CONSOMMES OU TENTES SANS VIOLENCE SUR LA PERSONNE DE SA FILLE ALORS AGEE DE MOINS DE 15 ANS ;
QUE DES LORS, LE POURVOI FRAPPANT L'ARRET DU 12 SEPTEMBRE 1962 PAR LEQUEL LA CHAMBRE D'ACCUSATION DE LA COUR D'APPEL DE LYON A REJETE LA DEMANDE DE MISE EN LIBERTE PROVISOIRE DU DEMANDEUR EST SANS OBJET ;
DIT N'Y AVOIR LIEU A STATUER SUR LE POURVOI PRESIDENT : M ZAMBEAUX - RAPPORTEUR : M BOGUE - AVOCAT GENERAL : M TOUREN - AVOCAT : M GALLAND
