SUR LE MOYEN UNIQUE : ATTENDU QUE STATUANT SUR L'APPEL INTERJETE PAR DAME X... CONTRE UN JUGEMENT DU TRIBUNAL CIVIL DE DIGNE EN DATE DU 12 NOVEMBRE 1958 QUI AVAIT FAIT DROIT A SA DEMANDE DE DIVORCE ET AVAIT ACCUEILLI LA DEMANDE DU MARI, LA COUR D'APPEL D'AIX-EN-PROVENCE, SUR LE SEUL APPEL DE DAME X... QUI DEMANDAIT QUE LE DIVORCE SOIT PRONONCE A SON SEUL PROFIT, FIT DROIT A CETTE DEMANDE AUX MOTIFS QUE "CONTRAIREMENT A CE QU'AVAIT FAIT SA FEMME, X... N'AVAIT PAS APPORTE LA PREUVE DES FAITS QU'IL ARTICULAIT" ;
ATTENDU QU'IL EST FAIT GRIEF A CETTE DECISION D'AVOIR AINSI DECIDE, SANS CONSTATER QUE LES GRIEFS INVOQUES A L'ENCONTRE DU MARI ETAIENT GRAVES, RENOUVELES ET DE NATURE A RENDRE INTOLERABLE LE MAINTIEN DU LIEN CONJUGAL ;
MAIS ATTENDU QUE LES JUGES DU SECOND DEGRE NE SE TROUVAIENT PAR L'EFFET DEVOLUTIF DE L'APPEL, SAISIS QUE DU PRONONCE DU DIVORCE AUX TORTS DE LA FEMME ;
QU'IL EST RELEVE A L'ARRET ATTAQUE QUE "L'INTIME SOLLICITE LA CONFIRMATION DU JUGEMENT ENTREPRIS" ;
QU'IL S'ENSUIT QUE LE CHEF QUI PRONONCAIT LE DIVORCE ETANT DEVENU DEFINITIF, LE MOYEN DIRIGE CONTRE LE PRONONCE DU DIVORCE AUX TORTS DU MARI NE SAURAIT ETRE ACCUEILLI ;
PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 8 JUIN 1959 PAR LA COUR D'APPEL D'AIX-EN-PROVENCE. NO 59-12.591. AUGUSTE X... C/ JACQUELINE Z..., EPOUSE X.... PRESIDENT :
M. Y.... RAPPORTEUR : M. FURBY. AVOCAT GENERAL : M. LEMOINE. AVOCATS : MM. TALAMON ET MAYER.
