| France, Cour de cassation, Chambre commerciale, 28 mars 1960, JURITEXT000006954357
Synthèse
Formation : Chambre commercialeNuméro d'arrêt : JURITEXT000006954357
Date de la décision : 28/03/1960
Sens de l'arrêt : Rejet
Type d'affaire : Commerciale
Analyses
1° LE DECRET DU 30 SEPTEMBRE 1953 NE PREVOIT PLUS, CONTRAIREMENT A LA LOI DU 30 JUIN 1926, QUI L'ADMETTAIT SOUS CERTAINES CONDITIONS, LE DROIT DE REPRISE EN VUE D'UNE EXPLOITATION COMMERCIALE SOUS RESERVE D'UNE INDEMNITE D'EVICTION AU CAS OU LE PROPRIETAIRE AURAIT AGI DANS LE BUT DE FAIRE FRAUDE AUX DROITS DU PRENEUR. UNE TELLE REPRISE EST TOUJOURS CONSIDEREE COMME UN REFUS PUR ET SIMPLE DE RENOUVELLEMENT QUI OBLIGE LE BAILLEUR AU PAYEMENT DE L'INDEMNITE D'EVICTION. IL S'ENSUIT QUE LE DECRET DU 30 SEPTEMBRE 1953, QUI EST APPLICABLE AUX INSTANCES INTRODUITES AVANT SA PUBLICATION ET EN COURS A CETTE DATE, EN ABROGEANT LA LOI DU 30 JUIN 1926, N'A PU FAIRE PERDRE AU LOCATAIRE LE DROIT A INDEMNITE, AU CAS DE REPRISE FRAUDULEUSE EXERCEE SOUS L'EMPIRE DE LA LOI DU 30 JUIN 1926.
2° PAR APPLICATION DE L'ARTICLE 10 DE LA LOI DU 30 JUIN 1926, L'ACTION EN INDEMNITE, AU CAS DE REPRISE FRAUDULEUSE, SE PRESCRIT PAR DEUX ANS ET CES DEUX ANNEES COMMENCENT A COURIR DU JOUR OU LE LOCATAIRE A CONNU LA FRAUDE.
Références :
Décision attaquée : DECISION (type)
Publications
Proposition de citation : Cass. Com., 28 mar. 1960, pourvoi n°JURITEXT000006954357, Bull. civ.N° 117Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles N° 117
Origine de la décision
Date de l'import : 14/10/2011Fonds documentaire
: Legifrance Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1960:JURITEXT000006954357
