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17/04/2024 | FRANCE | N°23/01897

France | France, Cour d'appel de Nancy, Chambre sociale-1ère sect, 17 avril 2024, 23/01897


ARRÊT N° /2024

SS



DU 17 AVRIL 2024



N° RG 23/01897 - N° Portalis DBVR-V-B7H-FHM2







Pole social du TJ de NANCY

18277

27 juillet 2023











































COUR D'APPEL DE NANCY

CHAMBRE SOCIALE

SECTION 1









APPELANTE :



C.P.A.M. DE MEURTHE & MOSELLE prise en la personne de son représentant légal

pour ce domicilié au siège social

[Adresse 4]

[Adresse 4]

[Localité 2]

Représentée par Madame [Z] [I], régulièrement munie d'un pouvoir de représentation









INTIMÉE :



S.A. [5] prise en la personne de son représentant légal pour ce domicilié au siège social

[Adresse 1]

[Adresse 1]

[Loc...

ARRÊT N° /2024

SS

DU 17 AVRIL 2024

N° RG 23/01897 - N° Portalis DBVR-V-B7H-FHM2

Pole social du TJ de NANCY

18277

27 juillet 2023

COUR D'APPEL DE NANCY

CHAMBRE SOCIALE

SECTION 1

APPELANTE :

C.P.A.M. DE MEURTHE & MOSELLE prise en la personne de son représentant légal pour ce domicilié au siège social

[Adresse 4]

[Adresse 4]

[Localité 2]

Représentée par Madame [Z] [I], régulièrement munie d'un pouvoir de représentation

INTIMÉE :

S.A. [5] prise en la personne de son représentant légal pour ce domicilié au siège social

[Adresse 1]

[Adresse 1]

[Localité 3]

Représentée par Me DUVAL, avocat au barreaude DIJON substitué par Me FORGET , avocat au barreau de PARIS

COMPOSITION DE LA COUR :

Lors des débats, sans opposition des parties

Président : Mme BUCHSER-MARTIN

Siégeant en conseiller rapporteur

Greffier : Mme FOURNIER (lors des débats)

Lors du délibéré,

En application des dispositions de l'article 945-1 du Code de Procédure Civile, l'affaire a été débattue en audience publique du 20 Mars 2024 tenue par Mme BUCHSER-MARTIN, magistrat chargé d'instruire l'affaire, qui a entendu les plaidoiries, les avocats ne s'y étant pas opposés, et en a rendu compte à la Cour composée de Guerric HENON, président, Dominique BRUNEAU et Catherine BUCHSER-MARTIN, conseillers, dans leur délibéré pour l'arrêt être rendu le 17 Avril 2024 ;

Le 17 Avril 2024, la Cour après en avoir délibéré conformément à la Loi, a rendu l'arrêt dont la teneur suit :

FAITS ET PROCÉDURE

Monsieur [P] [V] a été embauché par la SA [5] le 1er juin 1998 en qualité d'ouvrier de fabrication.

Le 23 mai 2014, il a adressé à la caisse primaire d'assurance maladie de Meurthe et Moselle, ci-après dénommée la caisse, une déclaration de maladie professionnelle accompagnée d'un certificat médical initial du 17 octobre 2013 faisant état d'une tendinopathie chronique de la coiffe des rotateurs de l'épaule droite, constatée pour la première fois le 17 juillet 2012.

Cette maladie a été prise en charge au titre de la législation professionnelle.

La date de consolidation de l'état de santé de monsieur [P] [V] a été fixée au 29 août 2017.

Par courrier du 18 janvier 2018, la caisse a notifié à la SA [5] la fixation d'un taux d'incapacité permanente de 12 % au profit de monsieur [P] [V].

Le 1er mars 2018, la SA [5] a saisi le tribunal du contentieux de l'incapacité de Nancy d'une contestation à l'encontre de la décision de la caisse

Au 1er janvier 2019, le dossier a été transmis en l'état au pôle social du tribunal de grande instance, devenu tribunal judiciaire de Nancy, nouvellement compétent.

Par jugement RG 18/277 du 15 octobre 2019, le tribunal de grande instance de Nancy a ordonné une expertise médicale sur pièces et désigné pour y procéder le docteur [F] [W].

Par jugement rectificatif du 31 mars 2022, le tribunal judiciaire de Nancy a dit qu'il n'y avait lieu à prévoir une consignation pour les frais d'expertise.

Par ordonnance du 20 juin 2022, le docteur [N] a été désigné aux lieu et place du docteur [W].

Le docteur [N] a déposé son rapport le 27 février 2023 et a proposé un taux d'incapacité permanente partielle de 8% pour une baisse douloureuse de l'élévation de latérale de l'épaule droite.

Par jugement RG 18/277 du 27 juillet 2023, le pôle social du tribunal judiciaire Nancy a :

- homologué le rapport du docteur [N] en date du 27 février 2023

- fixé, à la date du 30 août 2017, le taux d`incapacité de monsieur [V] au titre de sa maladie professionnelle du 17 octobre 2013, à 8 % dans les rapports entre la CPAM de Meurthe-et-Moselle et la société [5] 

- condamné la CPAM de Meurthe-et-Moselle aux dépens de l'instance, hormis les frais d'expertise qui resteront à la charge de la caisse nationale d'assurance maladie.

Par courrier expédié à une date inconnue et reçu par la cour le 29 août 2023, la caisse primaire d'assurance maladie de Meurthe et Moselle a interjeté appel à l'encontre de ce jugement, qui lui a été notifié par courrier reçu le 28 juillet 2023.

L'affaire a été plaidée à l'audience du 20 mars 2024.

PRETENTIONS DES PARTIES

La caisse primaire d'assurance maladie de Meurthe-et-Moselle, dument représentée, a repris ses conclusions reçues au greffe par voie électronique le 1er mars 2024 et a sollicité ce qui suit :

- accueillir les présentes conclusions

- déclarer bien-fondé l'appel interjeté par la caisse primaire d'assurance maladie de Meurthe-et-Moselle

- juger que les séquelles, dont monsieur [V] [P] a été reconnu atteint, suite à la maladie professionnelle du 17 octobre 2013, ont été correctement évaluées au taux d'IP de 12%

- infirmer, par conséquent, le jugement rendu le 27 juillet 2023 par le tribunal judiciaire de Nancy, pôle social, et rétablir le taux initial fixé par le médecin conseil à 12 %

- constater que la caisse primaire d'assurance maladie de Meurthe-et-Moselle a respecté son obligation légale de communiquer les pièces nécessaires au débat contradictoire,

- déclarer cette décision opposable à la société [5].

La société [5], dûment représentée, a repris ses conclusions reçues au greffe le 19 mars 2024 et a sollicité ce qui suit :

- confirmer le jugement rendu par le pôle social de Nancy le 27 juillet 2023

Y ajoutant,

- condamner la CPAM de Meurthe et Moselle à verser à la société [5] la somme de 2 000 euros au titre des frais exposés et non compris dans les dépens.

Pour l'exposé des moyens des parties, il convient de faire référence aux conclusions sus mentionnées, reprises oralement à l'audience.

L'affaire a été mise en délibéré au 17 avril 2024 par mise à disposition au greffe par application des dispositions de l'article 450 alinéa 2 du code de procédure civile.

SUR CE, LA COUR

Le conseiller rapporteur chargé de ce dossier ayant prononcé le jugement du 15 octobre 2019 ordonnant une expertise, il convient, pour une bonne administration de la justice, de renvoyer le dossier vers un autre conseiller rapporteur.

Les dépens seront réservés.

PAR CES MOTIFS

La cour, chambre sociale, statuant par arrêt contradictoire mis à disposition au greffe, après débats en audience publique et après en avoir délibéré,

SURSOIT A STATUER sur l'ensemble des demandes,

RENVOIE l'affaire à l'audience du 28 mai 2024 à 13 heures 30 et DIT que la notification du présent arrêt vaut convocation des parties à ladite audience,

RESERVE les dépens.

Ainsi prononcé par mise à disposition de l'arrêt au greffe de la cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 450 du code de procédure civile.

Et signé par Monsieur Guerric HENON, Président de Chambre, et par Madame Laurène RIVORY, Greffier.

LE GREFFIER LE PRESIDENT DE CHAMBRE

Minute en quatre pages


Synthèse
Tribunal : Cour d'appel de Nancy
Formation : Chambre sociale-1ère sect
Numéro d'arrêt : 23/01897
Date de la décision : 17/04/2024
Sens de l'arrêt : Renvoi

Origine de la décision
Date de l'import : 23/04/2024
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;cour.appel;arret;2024-04-17;23.01897 ?
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