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14/11/2024 | FRANCE | N°24-86.223

France | France, Cour de cassation, Chambre criminelle - formation de section, 14 novembre 2024, 24-86.223


N° S 24-86.223 FS

N° 01496


SL2
14 NOVEMBRE 2024


DES. JUR. : REJET SUSPICION LEGITIME


M. BONNAL président,







R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________


AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________


ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 14 NOVEMBRE 2024



M. [J] [C] a formé une requête tendant au renvoi devant une autre juridiction du même ordre, pour cause de suspicion légitime,

de la procédure suivie devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel de Chambéry contre lui des chefs d'agressions sexuelles et violences, aggravées.
...

N° S 24-86.223 FS

N° 01496


SL2
14 NOVEMBRE 2024


DES. JUR. : REJET SUSPICION LEGITIME


M. BONNAL président,







R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________


AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________


ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 14 NOVEMBRE 2024



M. [J] [C] a formé une requête tendant au renvoi devant une autre juridiction du même ordre, pour cause de suspicion légitime, de la procédure suivie devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel de Chambéry contre lui des chefs d'agressions sexuelles et violences, aggravées.

Des observations ont été produites.

Sur le rapport de M. Laurent, conseiller, et les conclusions de Mme Chauvelot, avocat général référendaire, après débats en chambre du conseil en date du 14 novembre 2024 où étaient présents M. Bonnal, président, M. Laurent, conseiller rapporteur, M. de Larosière de Champfeu, Mme Leprieur, MM. Turbeaux, Gouton, Brugère, Tessereau, conseillers de la chambre, M. Mallard, Mmes Guerrini, Diop-Simon, conseillers référendaires, Mme Chauvelot, avocat général référendaire, et Mme Lavaud, greffier de chambre,

la chambre criminelle de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt.

Vu l'article 662, alinéa 1, du code de procédure pénale :

1. Le seul fait que l'épouse de M. [C], qui n'est plus personnellement partie à la procédure et dont les enfants, constitués parties civiles, sont désormais tous majeurs, soit inscrite sur la liste des experts près la cour d'appel de Chambéry, et que l'épouse d'un magistrat qui s'est déporté ait été entendue en qualité de témoin, n'est, en l'espèce, pas de nature à faire obstacle à ce que la procédure soit poursuivie devant la juridiction saisie.

2. Dès lors, il n'y a pas lieu de faire droit à la requête.

PAR CES MOTIFS, la Cour :

REJETTE la requête ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président en son audience publique du quatorze novembre deux mille vingt-quatre.


Synthèse
Formation : Chambre criminelle - formation de section
Numéro d'arrêt : 24-86.223
Date de la décision : 14/11/2024
Sens de l'arrêt : Rejet

Publications
Proposition de citation : Cass. Crim. - formation de section, 14 nov. 2024, pourvoi n°24-86.223


Origine de la décision
Date de l'import : 06/01/2025
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:2024:24.86.223
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