(4ème Chambre)
VU la requête, enregistrée au greffe de la cour le 21 novembre 1996, présentée pour M. Rachid X..., demeurant chez Mme Y...
..., 93130, Noisy-le-sec, par Me Z..., avocat ; M. X... demande à la cour :
1 ) d'annuler le jugement n 936320-936321 par lequel le tribunal administratif de Versailles a rejeté sa demande dirigée contre l'arrêté en date du 30 août 1993 par lequel le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire a abrogé son arrêté d'assignation à résidence pris le 24 octobre 1989 à son encontre ;
2 ) d'annuler pour excès de pouvoir cet arrêté ;
VU les autres pièces du dossier ;
VU la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ;
VU l'ordonnance n 45-2658 du 2 novembre 1945 modifiée ;
VU le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
VU la loi n 87-1127 du 31 décembre 1987 ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 18 juin 1998 :
- le rapport de Mme LASTIER, premier conseiller,
- et les conclusions de M. LAMBERT, commissaire du Gouvernement ;
Considérant que la requête de M. X... qui tend à l'annulation du jugement en date du 6 juin 1996 par lequel le tribunal administratif de Versailles a rejeté sa demande dirigée contre l'arrêté ministériel du 30 août 1993 abrogeant l'arrêté du 24 octobre 1989 qui l'assignait à résidence, doit être regardée comme tendant à l'annulation dudit arrêté en tant qu'il rendait possible l'exécution de l'arrêté d'expulsion pris à l'encontre du requérant le 25 mai 1979 ; que ce dernier arrêté n'avait pas été exécuté lorsqu'est intervenu, postérieurement à l'introduction de la requête, l'arrêté ministériel du 5 mars 1997 portant assignation à résidence de M. X... ; que, dans ces conditions, la requête de M. X... est devenue sans objet ;
Article 1er : Il n'y a pas lieu de statuer sur la requête de M. X....