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06/03/1997 | FRANCE | N°96PA02979

France | France, Cour administrative d'appel de Paris, 4e chambre, 06 mars 1997, 96PA02979


(4ème chambre)
VU la requête et le mémoire complémentaire, enregistrés les 30 et 31 octobre 1996 au greffe de la cour, présentés pour l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL, dont le siège social est ..., par Me X..., avocat ; l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL demande à la cour :
1 ) d'annuler l'ordonnance n 9611244/4 en date du 15 septembre 1996 par laquelle le vice-président de la quatrième section du tribunal administratif de Paris a rejeté sa demande tendant à la suspension pour une durée de trois mois de

l'exécution de la décision du 25 juin 1995 du maire de Boulogne-Billanco...

(4ème chambre)
VU la requête et le mémoire complémentaire, enregistrés les 30 et 31 octobre 1996 au greffe de la cour, présentés pour l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL, dont le siège social est ..., par Me X..., avocat ; l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL demande à la cour :
1 ) d'annuler l'ordonnance n 9611244/4 en date du 15 septembre 1996 par laquelle le vice-président de la quatrième section du tribunal administratif de Paris a rejeté sa demande tendant à la suspension pour une durée de trois mois de l'exécution de la décision du 25 juin 1995 du maire de Boulogne-Billancourt ordonnant la fermeture du PRATIC HOTEL ;
2 ) d'ordonner la suspension provisoire de l'arrêté du maire de Boulogne-Billancourt en date du 25 juin 1996 ;
3 ) de condamner la commune de Boulogne-Billancourt à lui verser la somme de 12.060 F au titre des dispositions de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
VU les autres pièces du dossier ;
VU le code de la construction et de l'habitation ;
VU le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
VU la loi n 87-1127 du 31 décembre 1987 ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 21 février 1997 :
- le rapport de M. LAURENT, conseiller,
- les observations de la SCP X... et associés, avocat, pour la société EURL PRATIC HOTEL ;
- et les conclusions de M. BROTONS, commissaire du Gouvernement ;

Considérant qu'aux termes de l'article L.10 du code des tribunaux adminis-tratifs et des cours administratives d'appel : "Saisi d'une demande en ce sens et au terme d'une procédure contradictoire, ( ...) Le président de la formation de jugement peut prononcer, par ordonnance, la suspension pour une durée maximum de trois mois de l'exécution d'une décision administrative faisant l'objet d'une demande de sursis à exécution, lorsque cette exécution risque d'entraîner des conséquences irréversibles et que la requête comporte un moyen sérieux - ( ...)" ;
Considérant que l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL n'établit pas que le préjudice qui résulterait pour elle de l'exécution de l'arrêté du maire de Boulogne-Billancourt, en date du 25 juin 1995, ordonnant la fermeture du PRATIC H TEL, présenterait un caractère irréversible ; que, par suite, l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL n'est pas fondée à soutenir que c'est à tort que, par l'ordonnance attaquée, le vice-président de la quatrième section du tribunal administratif de Paris a rejeté sa demande tendant à la suspension provisoire de l'arrêté attaqué ;
Sur les frais non compris dans les dépens :
Considérant que l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL succombe dans la présente instance ; que sa demande tendant à ce que la commune de Boulogne-Billancourt soit condamnée, sur le fondement des dispositions de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, à lui verser une somme au titre des frais non compris dans les dépens qu'elle a exposés doit, en conséquence, être rejetée ; qu'il n'y a pas lieu, dans les circonstances de l'espèce, de condamner sur ce même fondement l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL à payer à la commune de Boulogne-Billancourt la somme que celle-ci réclame ;
Article 1er : La requête de l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL est rejetée.
Article 2 : Les conclusions de la commune de Boulogne-Billancourt tendant à la condamnation de l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée PRATIC HOTEL sur le fondement des dispositions de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, sont rejetées.


Synthèse
Tribunal : Cour administrative d'appel de Paris
Formation : 4e chambre
Numéro d'arrêt : 96PA02979
Date de la décision : 06/03/1997
Type d'affaire : Administrative

Analyses

POLICE ADMINISTRATIVE - POLICE GENERALE - SALUBRITE PUBLIQUE.

PROCEDURE - PROCEDURES D'URGENCE - SURSIS A EXECUTION - RECEVABILITE.


Références :

Code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel L8-1


Composition du Tribunal
Rapporteur ?: M. LAURENT
Rapporteur public ?: M. BROTONS

Origine de la décision
Date de l'import : 02/07/2015
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;cour.administrative.appel.paris;arret;1997-03-06;96pa02979 ?
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