16-03-01-01, 16-05-02-01 Le maire peut-il par voie d'arrêté, prescrire que des jardins sur le long d'un quai, en dehors de l'alignement de cette voie publique seront, en vue de l'élargissement de ce quai, supprimés "pour la jouissance en être reprise par la ville" qui les aurait concédés à titre précaire aux riverains, l'arrêté ajoutant que, faute par les riverains d'enlever les arbres, les plantations et clôtures, il y serait procédé administrativement à leurs frais ? - Rés. nég. - Si le maire se croyait en droit de poursuivre la rentrée en possession par la ville de parties d'immeubles faisant partie du domaine privé, il devait mettre les riverains en demeure de délaisser, et, le cas échéant intenter devant la juridiction compétente telle action que de droit. Mais il ne pouvait, sans excès de pouvoir, agir à leur égard, par voie d'injonction de police, avec menace d'exécution administrative [RJ1, RJ2].
1. CF. Etaven, 1913-06-06, Recueil p. 629. 2. CF. Société de Poligny, 1915-12-10, Recueil p. 342.