01-01-05-02-01, 54-01-01-01 Lettre du Ministre de la Santé Publique invitant le préfet à mettre en demeure les responsables d'une clinique privée de le saisir dans un délai de 3 mois de nouvelles propositions en ce qui concerne l'équipe médicale de l'établissement. Cette lettre, qui était assortie d'une menace de retrait d'agrément et pouvait faire l'objet d'une application immédiate par le seul fait de l'inobservation de la mise en demeure, doit être regardée comme constituant une décision de nature à faire grief aux intéressés.
54-01-04-02 Lettre du Ministre de la Santé Publique invitant le préfet à mettre en demeure les responsables d'une clinique privée de le saisir dans un délai de 3 mois de nouvelles propositions en ce qui concerne l'équipe médicale de l'établissement et assortie d'une menace de retrait d'agrément. Bien que l'agrément de la clinique ait été accordé à la directrice, l'un des médecins de l'établissement a personnellement intérêt à demander l'annulation de la décision attaquée qui est de nature à entraîner la cessation de son activité par retrait de l'agrément.
61-04 Pour inviter le Préfet à mettre en demeure les responsables d'une clinique privée de le saisir dans un délai de 3 mois de nouvelles propositions en ce qui concerne l'équipe médicale de l'établissement et pour assortir cette mesure d'une menace de retrait d'agrément, le Ministre de la Santé Publique n'a pas commis une erreur manifeste d'appréciation en considérant que cette déficience "pourrait être préjudiciable au traitement des malades". Il a pu fonder sa décision sur d'autres infractions au Code de déontologie médicale que celles qui avaient été écartées par la section disciplinaire du Conseil National de l'Ordre des Médecins à l'encontre d'un praticien de l'établissement, en particulier le défaut de communication au Conseil Départemental d'une convention médicale organisant la collaboration de ce médecin avec un de ses confrères.
Code de déontologie des médecins 71