60-01-02-02-01[1] Résignation par l'ambassadeur de France au Liban de son titre de président d'honneur de l'association "Chambre de commerce française au Liban", l'invitation faite à cette association de libérer les locaux qu'elle occupait à l'ambassade et la mise sous séquestre de ses archives et meubles faite à titre conservatoire ne sont pas constitutives de fautes de nature à engager la responsabilité de l'Etat. Ne constitue pas une faute l'envoi par la représentation diplomatique française à divers organismes officiels, d'informations sur la rupture des liens entre les services français et cette association, alors que cette dernière poursuit son activité sans révéler cette rupture.
60-01-02-02-01[2], 60-04-03-09 Contient une mention diffamatoire l'avis affiché dans les locaux d'une ambassade, à l'occasion de la suppression du patronage de l'ambassadeur et des services français à l'égard d'une association locale, et indiquant que l'activité de cette association "ressortit désormais à l'abus de confiance ou à l'escroquerie pure et simple". Mention engageant la responsabilité de l'Etat, condamné à payer une indemnité de 10 000 F à l'association en cause.
54-07-02-04-01 Décision de l'ambassadeur de France au Liban résignant son titre de président d'honneur de l'Association dite "Chambre de commerce française au Liban" insusceptible d'être discutée devant la juridiction administrative dès lors qu'elle ne repose ni sur des faits inexacts, ni sur une erreur manifeste d'appréciation, ni sur un détournement de pouvoir.