France, Cour de cassation, Chambre civile 3, 21 février 1990, 88-17275
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Type d'affaire : Civile
Numérotation :
Numéro d'arrêt : 88-17275Numéro NOR : JURITEXT000007024039

Numéro d'affaire : 88-17275
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;cour.cassation;arret;1990-02-21;88.17275

Analyses :
PROCEDURE CIVILE - Procédure à jour fixe - Remise de la copie de l'assignation au secrétariat-greffe - Remise avant la date fixée pour l'audience - Constatation nécessaire.
APPEL CIVIL - Procédure à jour fixe - Remise de la copie de l'assignation au secrétariat-greffe - Remise avant la date fixée pour l'audience - Constatation nécessaire.
Encourt la cassation l'arrêt qui, rendu en matière de procédure à jour fixe, ne constate pas que l'appelant a remis au secrétariat-greffe de la cour d'appel, avant la date fixée pour l'audience, une copie de l'assignation.
Références :
A RAPPROCHER : Chambre civile 2, 1975-01-23 , Bulletin 1975, II, n° 25, p. 18 (rejet).
Texte :
Sur la recevabilité du pourvoi, contestée par la défense : (sans intérêt) ;.
Sur le premier moyen :
Vu l'article 922 du nouveau Code de procédure civile, ensemble l'article 966 dudit Code ;
Attendu qu'en matière de procédure à jour fixe, la cour d'appel est saisie par la remise d'une copie de l'assignation au secrétariat-greffe, avant la date fixée pour l'audience, sous peine de caducité prononcée d'office ;
Attendu que, pour déclarer recevable l'appel formé par la société Cigor qui a donné à bail à la société Sumac un local à usage commercial, l'arrêt attaqué (Metz, 23 juin 1988), statuant en référé, retient que conformément à l'article 923 du nouveau Code de procédure civile il s'est écoulé un temps suffisant depuis l'assignation pour que l'intéressé ait pu préparer sa défense ;
Qu'en statuant ainsi, sans constater que la société Cigor avait, conformément à l'article 966 du nouveau Code de procédure civile, remis au secrétariat-greffe une copie de l'assignation, avant la date fixée pour l'audience, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les deux autres moyens :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 23 juin 1988, entre les parties, par la cour d'appel de Metz ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Colmar
Références :
nouveau Code de procédure civile 922, 966Décision attaquée : Cour d'appel de Metz, 23 juin 1988
Publications :
Proposition de citation: Cass. Civ. 3e, 21 février 1990, pourvoi n°88-17275, Bull. civ. 1990 III N° 62 p. 33Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles 1990 III N° 62 p. 33

Composition du Tribunal :
Origine de la décision
Juridiction : Cour de cassation
Date de la décision : 21/02/1990
Date de l'import : 14/10/2011
Fonds documentaire : Legifrance
